StereoBlackstarr :
Comment convertir mes lettres en chiffres,
De quoi être à la une, faire les grands titres, pas sûr que je te laisse en vie.
J’suis leur maître en « Feat », les élèves en chient,
Malgré les trente piges passées, j’vais tous les remplir avant d’faire le vide.
J’ai d’la bouteille, j’enchaine les vers, c’est de la poésie,
Mais eux, ils enchainent des verres : taux d’alcoolémie !
Toutes mes connexions vibrent à haut-débit,
J’ai l’médoc j’défonce comme la codéine.
J’ai la sacoche remplie de liasses,
Que d’la « smoke rapologique » faut qu’ils le sachent.
J’suis tout et son contraire, j’suis chaud, j’suis frais.
Tout c’que j’fais c’est extraordinaire !
On n’emportera pas tout notre cash,
On n’avait rien, on voulait se montrer maintenant qu’on a tout on se cache.
Le temps qui court à mes trousses, le futur qui parait flou.
On vit dans l’autodestruction et tout le monde s’en bat les couilles.
Encore un « new shit » que des bêtes de « barz » !
Ça pé-ra sous l’signe d’mes ancêtres rois.
J’écris des fresques rares, c’est de l’art,
C’est nous les orphelins du Secteur Ä !

Templar :
What da fuck j’vois des bouffons jouer les « foulegs » ?
Charges le poste, on est venu cracher des Bullets !
Je prends tont pouls t’laisse gisant dans une marée d’sang,
La mort te caressant priant pour qu’mes « bougs » cessent !
Rap « Tah » l’Wu-Tang si tu kiffes la boucle laisse,
Sors tes boots beiges pas une chicha gout fraise.
Les yeux rouges braises nous demande pas « Who’s bad ? »
Tous les couilles pleines et des carrures d’Ouzbéques !
Tout s’paye quand on écoute on rêve de coups d’pelles,
« Who’s next ? » t’es qu’un rookie pas un roots neg’s !
Pas d’effet boule de neige, touche pas la schnouf,
Si je louche sous mes Gucc’ c’est pour être payé double mec !
Des placements tout faible, leur talent sous perf’,
La roue était rouillée j’joue mon av’nir à la roulette.
Le rap c’est Kool Herc, Brooklyn et pas Phuket,
La tour s’est écroulée donc j’vais partir sur un coup d’maître.

Horseck :
Supercallifragilistic expialliducious
J’viens buter l’rap minable,
Ici gisent ses phases au goût d’chiotte.
Horseck aka l’Kraken pour vos cliques de « crackheads »,
J’n’entends qu’maracas et claquettes,
Quand j’débarque sur le parquet,
j’laisse un cratère dans la raquette.
Fuck vos rimes génériques !
Génie béni, j'suis dans l’ingénierie des lignes
Alors que vous êtes dans l’déni.
J’déverse des jerrycans de vers sur vos égéries stériles,
À l’hystérie, j’préfère le mystère,
Des sévices terribles résident dans mes hémisphères cérebraux.
T800, T1000, c16 ou Cérébro,
Un Génos avec un génocide inscrit dans son génome.
Y-a des avatars de Kev Adams dans c’game de Zavatta.
J’suis un Avada Kedavra, fais gaffe à ma vibe car…
J’maitrise l’art secret d’prendre la boucle en levrette.
Pour être honnête,
J’n’ecoute plus vos opus,
Negro iconoclaste autodidacte
J’suis trop focus
j’suis une comète qui chute sur vos têtes de diplodocus / ha-ha/
J’ai plus de bars qu’il n’y a de f’netres aux Baumettes!
Laissez donc le crom’ aux hommes
Et retournez aux gommettes.
J’suis l’équivalent de Paul Bocuse
Donc Motus et bouche cousue
Quand minuit frappe ses douze coups
Je tousse et il court tous.
J’suis l’meilleur emcee qu’ai j’aimais percé
J’peux baiser tout l’RC en un verset,
j’peux bouleverser toute échelle de force
Même ta mère en perd ses couilles
Ou ton père en perd ses ovaires !
J’n’en ai rien à faire c’est cool
Mais Respecte H-O-R-Seck, (Fou !)!

Kamnouze :
Tou, tou, tou malade est mon stylo/flingue tousse n’a pas d’tabou
Pousse à porter l’gilet pare feu par tous ce flow qu’t’épouse,
Un bol d’amour en pleine partouze.
Partout tu connais l’parcours,
J’te fais le festival de Kam…
J’suis l’enfant seul sorti des bas-fonds,
L’enfant « huslte » tu sais qu’c’est moi qui tue ce Bad son,
L’enfant au sol tu sais qu’c’est toi qui perd cette baston
Sans tièp mon reuf, Bref inflige à tous la même souffrance !
J’suis c’crane rasé né sous Onyx,
Appelle moi Kam le survivant,
Ils sont d’jà mort j’en suis pas au mix.
Violent comme Tyson, dans tes oreilles, imbécile !
Les morceaux qui sortent de ma bouche
Te couchent, t’envoient au lit, « file ! »
Vici, jamais j’en chie, ça sort Givenchi
Trop à l’aise j’suis tellement les placements sont fengshui !
Même si moi j’viens dans ton jardin ton art va suer
J’vais finir par te faire écrire avec ton sang ce connard m’a tué