1. |
Intro
02:01
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Si tu passais par hasard on n’est pas là pour des fonds d’ canettes,
Check (…) sur l’ G.P.S j’crois qu’ tu t’ trompes d’adresse.
Même le tonnerre se fait p’tit chaque fois que gronde la caisse,
Vous êtes bien au bout d’la laisse, pas d’ceux qui font d’la lèche.
Eux ils vont t’la mettre avec un grand M, Ul’Team mon emblème,
0n revient du monde d’Hades.
Même quand tombe l’averse, moi je bombe la vester…
C’est toujours la même recette depuis les « Dontcha Flex ».
Trop d’faux quand j’fais le bilan des courses,
De ceux qui se taisent même si le silence est lourd.
Le ciment est sourd et pourtant la « street » t’observe,
Derrière un rideau d’fer et même les p’tits rendent les coups.
La fierté avant le fair-play, faudra faire taire toutes tes faiblesses.
Pas dans l’four à faire du bénef’, j’suis dans l’flou à fuir les ténèbres !!
Haaan… Bientôt quatre décennies,
Parait qu’la messe est dite donc appelle l’anesthésiste.
Mon stylo s’fait des lignes mais t’es pas à Medellin,
La haine en C.D.I. te présente à l’ébéniste.
Pas de plaies bénignes, du sang d’fachos sur ma tennis.
(…) J’remue le couteau dans ta « Playlist » !
Pas R. Kelly, j’suis pas la pour les mômes.
Plus Alchemist par amour des nôtres.
Ca rap pour les pauvres qui ne parient qu’sur la chance.
Scarla tous mes soces’ ont un calibre sur la tempe !
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2. |
Le Stylo A Fleur De Peau
03:31
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Pas dans l'paraitre, j'écris les tripes à l'air
Au final qui comprend que ce sont des cris d'alerte ?
Ça y est j'arrête, mon Bic a pris la mer
Car il déprime à mort mon cœur a prédit l'averse,
T'effrite la verte pour t'éloigner du réel.
Ou est-ce smile que j'ai croisé sur tes lèvres ?
Élève du fond j'ai pas squatté SUPELEC.
J'ai p't' être déçu mes pères à témoigner sur des caisses.
Blessures et peines mais pas de lit d'hôpital,
Les rues s'éteignent j'aime voir Paris aussi calme,
Vécu des guerres qui m'ont appris qu'au final
J’ai juste quelques frères et une famille formidable.
Autodidacte, au piano avec des gants d'boxe
Au fond d'la mine avec une lampe torche.
Fier d'mon sang Corse, malade comme le Grand Corps,
J'avance le vent d'face mes défaites me rendent fort.
Peu importe le résultat, je mettrais la manière...
Le revers peut être beau comme la victoire peut être amère.
Lis donc ces vers comme une lettre à l'être aimé,
Une ombre à éclairer j'ai une dette avec les règles...
J'avance en marge, tout à droite de leur trait rouge,
J'use de la mine pour faire sauter leur verrou,
Proche de la déroute jai préféré jeter la "teille" ,
(...)Me creuser la tête afin d'enterrer mes doutes,
Non... Je n'pleure pas parce-que c'est fini
Je souris de l'avoir vécu....
Récidive dans le pessimisme...
La cabine un parloir vétuste...
Mon fils est crépu donc mes écrits très crus.
Ou sont les vrais justes comme l'officier Dreyfus ?
Resserres un cognac que je m’attaque à Goliath.
On est coriaces l'insomniaque ne rêve plus.
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3. |
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Templar :
On est passés par des ruelles sales,
Rien à foutre de faire la star d'avoir les plus belles sapes.
Être en vie à 40 piges prend des allures d'exploit,
J'ai des lacunes sans ma plume je sais j'abuse des fois.
On est voués à des destins funestes,
La vie reste un tunnel au bout la lumière blanche !
Souvent je flanche alors je pète un cul sec,
Le même refrain à tue-tête car l'amertume est grande.
Fuck la thune et l'gang j’crois que ma prunelle pisse,
Ecoutes la rue elle chante cousin c'est l'U.L. Team !
On en a vu de toutes les douleurs… j'observe ce monde avec des lunettes grises.
Une épidémie de doutes,
Beaucoup de vieux démons, c'est mes pires ennemis de tous,
Mes « Pirelli » se trouent juste avant de prendre le virage,
Leurs visages au grand jour et depuis les nuits j'étouffe !
AAAAAH chacun son échappatoire,
Moi j'écris tout ma haine, avant qu'l'aiguille troue la veine,
Combien faiblissent sous la press(ion) ?
Les larmes coulent à peine… A part en silence ou en solo sous l'averse.
Refrain :
Des blessures, des déboires mais je n’ai pas pris la fuite,
Ni baissé les bras, on sert les dents pour la suite.
J’avance en « Slow-Mo’ », de plus en plus en solo,
Les jaloux f’ront la promo, attend la fin du roman.
Ron Brice :
J’entends dire que tout est écrit,
J’attends juste que le ciel s’éclaircisse.
J’prends les coups d’la vie comme des exercices.
Studieux j’apprends vite,
Course de fond jusqu’à la ligne finale…
Les anciens m’enverront l’signal.
Des cicatrices mentales et puis dans l’épiderme,
Combat contre moi-même et mes dilemmes,
Rappeur sans l’succès d’Eminem.
Fraicheur d’la « Oldschool » !
Dieu sait qu’j’ai trimé et sué à grosses gouttes.
J’entendais que l’écho quand je criais Au s’cours.
J’écris mes songes, essaie d’embellir tout ce qui me rend triste.
Jette pas l’éponge, frappe jusqu’à c’que le gong retentisse,
J’ai développé mon cardio, il m’en reste encore sous la s’melle.
Pas de jour « off », dans le Seul toute la semaine.
J’bousculerais la chance de l’épaule et la prendrais par l’col.
Chaque coup de pioche donné me rapproche du pactole.
Ils pourront plus m’atteindre, j’ai le « Teflon » sous la veste.
Le soleil brille une fois qu’on a traversé l’averse… Fin !
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4. |
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Daniel Son :
Time it is,
BBM shit,
Son lit, could of told you the same,
I'm nasty as the needle that just broke through the vein,
They burning pot cans, they trying to smoke on the train,
Let the hoopty float through the rain, the symbol is the spoke to the pain,
I'm drinking bourbon street gutter water, fuck a doctor everybody yelling fuck the coppers,
I'm at the Royal Opera House drinking Russian Vodka,
Might see me show-up fishing out the helicopter,
BBM...they copy when they see the trends,
hundred gremlins make manoeuvres when it reach the ends,
Positive vibes but I got evil friends, follow 3 car lengths behind find where you keep ya Benz,
It now it be the Summer of the car jack,
Pounds of that gas in the cut...yo where the jars at?
Chemist work...turn South onto a hard batch,
Everything we live concrete life that's hard facts!
Refrain :
Yeahhh ! Accepte ce flow là !
Pas d’fakes des soldats, on efface net les faux gars !
Yeahhh ! Crash-test décollage !
Chaque texte des mollards dans les sales têtes des monarques !
(Bis)
Templar :
Depuis la cour du collège on a fait l’tour du problème,
Nos poches sont vides er arides alors qu’l’amour se monnaye !
Nos clopes ont l’goût du pollen, nos raps ont tout du poème,
Parait qu’le spleen et ma rime on forme un couple model !
Ouais la mort me presse le pas,
J’suis pas le même que toi si jamais tu baisses le doigt !
La nuit j’me baise le foie comme si j’avais une deuxième chance,
On crame les drums et l’sample on vous laisse le buss et l’champ’ !
A qui ça profite quand on fait des fautes fils ?
Y a que nos conneries qui finissent en « Top tweet » !
Loin des tropiques et d’une vie si paisible.
Sur du Mobb Deep quand le vinyle grésille.
Flow new-yorkais, le grand cru vient de bourgogne,
Fuck les trophées tant que les miens me couronnent.
Entre les putes, les potins, comment croire en son prochain ?
Ici les cœurs sont trop pleins comme les gros joints de Snoop Dogg.
Refrain :
Yeahhh ! Accepte ce flow là !
Pas d’fakes des soldats, on efface net les faux gars !
Yeahhh ! Crash-test décollage !
Chaque texte des mollards dans les sales têtes des monarques !
(Bis)
Saké :
Mon gars j’ai le cœur très lourd, j’voudrais chasser la peine qu’il habite,
Parfois j’me f’rais bien sauter la tête à la dynamite !
J’dilapide ma joie d’vivre avec des pensées morbides.
Et l’regret, tapis en sous-marin me lance des torpilles.
J’vois l’bonheur en espérant qu’la vie m’en laisse une part,
J’ai arrêté de compter les proches qui sont déçus d’moi.
Mon exutoire, c’est le « peu-ra » pas b’soin que j’fasse un vœu,
Fais-moi péter l’instrumentale que j’me lâche un peu.
J’veux la paix sauf que j’suis pas en m’sure de l’exiger,
Faire sortir tous les démons qui veulent que j’reste figé.
Rares sont les photos ou ça tire pas la grimace,
J’rêve de pouvoir attraper la vie par la tignasse.
Je compte même plus les cicatrices, on m’a blessé tant de fois,
Besoin d’exorciser l’aigreur qu’ça m’a laissé dans le foie.
T’as pas compris ? On prend l’micro pour la beauté du geste,
Et ouais, mon gros pour m’appuyer j’ai qu’le dossier d’une chaise.
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5. |
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Fik’s Niavo :
Templar m'a dit faut que tu les couches comme dans KITENGUÉ,
T'inquiète mon « boug’ » j'les bouffe en double façon Kid'N'Play.
Ça sort le silencieux et j'vois un tas d’gens prier,
Car chez nous "silencieux" c'est pas une soirée sans DJ !
Chasseur ou sanglier ?
Choisi ton camp
Dans l'cendrier ton gang grillé personne l'entend crier !
J'aime l'écriture autant que ma fille aime ses poupées noires,
Pour ne pas douter de soi.
Effacer toutes ses failles
Cracheur de feu
Je viens des Ulis ou Namek
Une rime fous la merde :
"Justice pour Nahel !"
Repose en paix
Passe le « Salam » aux autres défunts
On perd des frères l'état défie, défend des flics des feintes
Ul’team Atom ! des vrais O.G comme Above The Law
Et ça s'fait rare comme voir un alcoolo qui boit de l’eau
Là où j’opère, ça shoote aux lèvres,
Car le carrefour d'nos rêves croise notre "House Of Peines"
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6. |
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Templar :
Tu sais p’tit, y a un âge ou l’âge ne compte plus vraiment,
Y a un moment ou les frères ne répondent plus et c’est comme ça…
A vingt ans j’avais pas l’temps imagine à quarante,
Devant la page blanche j’réécris le même script.
Les minots passants profitent innocemment,
J’ai ce talent pour embellir le ciel gris.
Pour rendre exquis c’goût amer et acide,
Le mal a fleuri car j’arrose ses racines.
L’avenir vacille quand le passé m’bassine,
J’reste évasif, buée sur le pare-brise.
Si les pages se tournent c’est qu’mon âme se trouble,
J’pense aux larmes rouges que j’ai dû verser.
Non y a pas d’secours lorsque l’âge te touche,
Blanchit barbe rousse et ravive les r’grets.
Ouais elle fout l’camp et j’aimerais la ret’nir.
Elle n’a pas le gout d’sang ni les traces de coups d’sangle.
Ça tombe sous l’sens à chaque âge ses plaisirs.
Y a un bout d’temps qu’on s’acharne et résiste.
Refrain :
Ma jeunesse fout le camp tout au long d’un poème.
Et d’une rime à l’autre elle va bras ballant.
6Nia :
Balafré par la vie
L’espoir s’est crashé
Les rides aux creux yeux
Le temps m’a slashé
Victime de l’égo, à force on s’est gâché
À nos actes manqués ; amitiés entachées
Frérot on n’a rien d’autre que nos décisions
Que très peu d’options
Un mauvais choix : c’est la collision
Aujourd’hui, on en paye le prix
Croquer la vie même avec des carries nous a détruit,
Réflexe de tout niquer quand tout va bien
J’brûle le paradis si on m’le file demain
Matrixé par le vice et l’appât du gain
J’ai plus pris ma bite en main que mon destin
Tête brûlée ; jeunesse cramée
Nos styles de vie sont des suicides programmés
Rafale de regrets dans l’corps de nos sentiments,
Alors dis-moi qu’tu m’aimes même si tu mens
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7. |
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La Science (Outro)
02:45
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Crown (Grim Reaperz) France
Actif depuis 1998, Crown a commencé par le deejaying puis s'est mis à la production en 2004. Leader du groupe Grim Reaperz (Crown, Supervillain & Cystic). Il collabore avec de nombreux artistes français mais aussi internationaux tels que Scylla, Saké, Vinnie Paz (Jedi Mind Tricks), AOTP, Masta Ace, Reks, Mokless,, Ali (Lunatic), Akhenaton (IAM), Flynt, ...et bien d'autres.. Just Listen Records. ... more
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Coucou , il faut plus acheter quelques chose sur le label le flair encore un bon business d’arnaque dommage ça tache la réputation des artiste derrière et toujours pas reçu le vinyle Soufiane maatalla .
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